Certains ont cru dans mes billets précédents, que je voulais revenir au Québec. Oui c'est bien ce que je disais sauf que je n'ai pas précisé que c'était pour une courte durée seulement. Car j'ai bel et bien l'intention de rester ici. En fait, il m'arrive souvent de sauter une coche. Comme j'ai perdu mon identité sociale en arrivant ici, je me débats pour me sentir au moins vivante! L'erreur que j'ai commise entre autre, c'est d'avoir cru que je rencontrerais des gens par l'entremise du travail.
Pour trouver du travail, c'est très souvent par un réseau de contact. Bon moi j'ai fait l'inverse et on voit le résultat. Le problème, comme je suis quelqu'un de solitaire, je n'ai pas besoin de rencontrer du monde pour me sentir bien. De toute façon, tu tombes pas amis du jour au lendemain avec quelqu'un dont tu viens de faire la connaissance.
(Mais je dois avouer qu'un bon souper avec des gens que j'aime me manque.)
Bref tout ça pour dire qu'aujourd'hui j'ai commencé à faire des recherches sur les associations susceptibles de m'intéresser. Question de sortir de mon nid et de m'approprier cette ville. Parce que oui je fais de la recherche d'emploi mais plus j'en fais plus je stresse et plus je stresse plus je me gratte...
Se chercher une job, c'est une job à temps plein tout le monde le sait. Mais là je pense que je tourne en rond.
La situation ici n'est pas différente d 'ailleurs. Au Québec, si un employeur a le choix d'embaucher soit un québécois ou un français (ou autre), j'ai pas besoin de vous faire un dessin pour vous dire lequel il va prendre. Ben ici c'est pareil. Même pour faire des jobs comme femme de ménage. Pourtant à chaque fois que je suis allée dans un hôtel au Québec il m'avait semblé que c'était souvent la minorité visible qui faisait le ménage des chambres. Faudrait que je demande à Meilleure Amie de vérifier. M'enfin...
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