Vive les démarches de recherche d'emploi!

Après avoir passé mon avant-midi à l'assurance chômage (non pas pour en retirer!) hier matin, j'ai passé une partie de mon après-midi à la clinique pour mon eczéma. Bon ma doc est space mais très sympathique. Elle m'a même signé un formulaire pour devenir mon médecin traitant. Et oui! Alors que c'est comme faire une chasse au trésor au Québec pour en avoir un, j'ai pour la première fois en 30 ans un médecin de famille!!! WOW. Bon je suis ressortie de son bureau avec de quoi remettre un cheval sur pied, elle n'hésite pas à prescrire. De plus elle m'a gentiment fait comprendre que seul une opération de chirurgie esthétique pourrait venir à bout de ces palmes (non ce n'est pas une erreur) d'oie que j'ai sous les yeux. Car dans mon cas elles ne sont pas à coté de mes yeux mais en dessous. Donc j'ai pris rendez-vous avec un ophtalmo qui m'en dira plus.

Aujourd'hui après un dur levé, dû à l'effet sédatif d'Atarax j'ai attaqué les rédactions des lettres de motivation à envoyer à trois hôtels dans la région. Premier coup sur le moral, j'ai rappelé la dame de l'hôtel Mercure pour savoir quand elle voulait que je fasse l'essai, elle me répond qu'elle doit envoyer un fax à la préfecture et elle me rappelle aussitôt qu'elle a des nouvelles. Ce que ça veut dire en gros c'est qu'ils se demandent si j'ai le droit de travailler. Elle va envoyer la photocopie de mon visa pour en faire la demande. Et ce que je sais, c'est que les fonctionnaires pour la plupart ne connaissent pas le visa 2-E.

(À mon premier boulot ça été tellement compliqué pour mon patron d'avoir de l'info afin de me déclarer qu'elle voulait me renvoyer. C'est mon chef de production qu'il lui demandé de me garder parce qu'il trouvait que je faisais du bon travail. )

Deuxième coup dur, après un appel à un potentiel employeur qui semble intéressé, il me répond lui aussi qu'il va vérifier les démarches et me rappeler demain.

Pour me consoler je suis partie me balader dans un superbe parc tout près d'ici. Au retour, encore pour me consoler, je me suis arrêtée à la pharmacie et je me suis redémarrer une collection de Cutex pour mes ongles d'orteil.

Je vous dit que si aucun employeur n'a les couilles de m'embaucher, je n'attends pas la fin de ce putain de Visa pour retourner au Québec et travailler. On peut pas vivre d'amour et d'eau fraiche, non? Voili voilou pour les nouvelles de votre expatriée.