Il y a 1 an une tempête monstre me disait au revoir :
Cette tempête m'a fait partir à 10h00 le matin alors que mon vol, toujours confirmé par Air Transat, décollait normalement à 18h15. Dans l'énervement j'ai perdu mon billet d'avion. Et oui! Heureusement que c'était un billet électronique. Sauf que j'étais dans un tout petit village (St-Alexis de Montcalm ça vous dit quelque chose?) Que des producteurs agricoles occupés à déneiger ou à sortir les voitures des champs. Après plusieurs coups de fil, on trouve enfin Internet et une imprimante!
Ma valise ne fermait toujours pas, faire encore un tri et hop vite on se dépêche!
Mes bagages:
Une valise de 40 kg ( 160$ de surplus, mais comme je déménageais...),
Un sac à dos d'expédition de 10 kg
Mon portable 2.2 kg
Mon bagage à main 5 kg
Ma sacoche en bandoulière (meilleure Amie l'appelle mon sac à couche)
Vite. Je ni croyais pas trop mais finalement nous sommes partis qu'avec 3 heures de retard. Alors qu'il devait faire le déglaçage de l'avion, celui-ci c'est pris dans un banc de neige en se retournant. Sans blague! Nous avons dû être remorqué. Le site Internet de l'aéroport Trudeau était surchargé, laissant mon Amoureux sans nouvelles.
Évidemment, j'ai manqué le train à mon arrivée à CDG dont le billet avait été acheté 1 mois plus tôt. Monter et descendre pour trouver la voie. Départ du prochain train 11h42. On remonte plus haut pour calculer le nombre de kg que j'ai à trimballer. Esperer ne pas avoir envie d'aller aux toillettes jusqu'à 17h35, heure d'arrivée à destination. Malgré mon billet première classe (j'avais eu un super deal) je suis resté assise à côté des mes bagages, sur un banc pas très confortable.
Changement de train à Toulon. Et fidèle à elle même, la gare de Toulon ne met jamais en fonction ses escaliers mobiles ainsi que ses ascenseurs. J'ai vérifié si la super valise que j'avais achetée exprès était solide. Presque, mais pas la poignée télescopique. Elle a pliée et m'est resté dans la main arrivée en bas.
Et c'est là que j'ai craquée. J'ai dit fuck off, j'en peux plus. J'ai regardé autour de moi et demandé à un gardien de m'aider à monter ma valise jusqu'à la sortie. Le pauvre, j'avais pas vu qu'il boitait mais il l'a monté tout de même. Il s'est retourné et il m'a dit: Mais qu'avez-vous là dedans mademoiselle?
J'ai appelé Mon Amoureux et je lui ai dit: J'arrive plus à avancer. J'ai le corps entier en compote. Je ne prends pas ma correspondance... Et de me répondre: Ne bouge pas ma chérie, j'arrive!
Je sors de la gare, étalle tous mes trésors bien près de moi (manquerait plus juste que je me fasse voler) et j'attends. Une vingtaine de minutes plus tard. Le voilà. Et je me sens comme dans la brume... Encore des retrouvailles mémorables. Et là je me suis dit: Je l'ai fait!
4 commentaires:
C'est très beau, tout ça!!! Disons que tu devais avoir hâte en ostie d'saint-crême d'arriver!!!!!!!!!!! Et n'ayons pas peur des mots!!! hihi!
Mets-en Danielle! Avec les nerfs fatigués des mois d'avant... Comme tu dis n'ayons pas peur des mots, à Toulon j'avais mon ostie de voyage!
Mon dieu, et moi qui pensais avoir traversé le pire à mon retour d'Israël... au moins il ne neigeait pas!
J'espère que tu es toujours aussi heureuse de ton changement de lieu. Ce n'est pas toujours facile d'être expat, mais il y a beaucoup de points positifs. Parfois, ça me manque.
J'aimerais bien savoir comment ça c'est passé pour toi! Je suis toujours heureuse, les points positifs l'emporte sur le reste...Heureusement!
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